FRANCILIEN-HEUREUX

Du fait de son passé rural, Cergy possède encore un vieux village sur la rive droite de l'Oise, sous le patronage de Saint Christophe. Au cœur du bourg, on peut voir la porte fortifiée, une tour de l'ancien prieuré jouxtant l'église au sud.

A peu de distance, on découvre la mairie dans la rue principale et la Vierge à l’Au Revoir, où les processions funèbres s'arrêtaient pour une dernière prière.

Vers l’aval, à Gency, on trouve le château, au milieu d'un parc, créé au XIX^e siècle, ainsi que la maison que Gérard Philipe vint habiter au début des années 1950 et quelques demeures de caractère.

À Menandon subsistent quelques fermes. Ham, le dernier hameau se situe sur la rive gauche de l’Oise.

Dans les années 60, Charles De Gaulle charge Paul Delouvrier de lancer la construction des villes nouvelles en Île-de-France. Celui-ci joue un rôle de premier plan dans le développement de Cergy-Pontoise. Les chantiers commencent autour de la nouvelle préfecture du département. En juin 1972, les premiers habitants arrivent dans le quartier de la préfecture. Quarante ans après, L’agglomération compte aujourd’hui presque 200.000 habitants. Sur le plan architectural, l’aménagement paysager et sculptural de l’Axe Majeur, pensé par Dani Karavan et Ricardo Bofill, offre une vue sur Paris que l'on devine dans le prolongement de l’Axe Historique.

La marina du Port Cergy avec ses habitations, dont les jardins donnent sur des canaux, est une des réalisations les plus spectaculaires de cette nouvelle conception urbaine.

Au sud, dans la boucle de l'Oise, la base de loisirs de Cergy-Neuville, avec sa passerelle futuriste sur la rivière et ses pyramides au milieu de l’étang, a remplacé d'anciennes sablières d'EDF.

Toutes ces réalisations de prestige ne doivent pas occulter une autre réalité, celle des quartiers de Cergy le Haut et de Cergy Préfecture, bien loin du tapage médiatique de l’époque.