FRANCILIEN-HEUREUX

Gambetta     

La Défense, majoritairement située sur le territoire de Puteaux, n’occupe ici qu’un espace réduit mais étrangement similaire avec ses tours de verre fumé, ses statues contemporaines, ses dalles, ses parvis. Au milieu de cet univers futuriste, le parc Diderot avec ses haies en pente et sa cascade vivifiante constitue une oasis de fraîcheur des plus agréables.

L’Arche 

Séparé du quartier d’affaires par la rocade, c’est le royaume des immeubles d’habitation dernier cri qui sortent de terre, repoussant l’habitat traditionnel et un artisanat modeste dans les communes périphériques. Le pauvre cimetière des Fauvettes, coincé au milieu de ce mécano géant, doit y perdre son latin.        

Bécon les Bruyères 

Quartier plein de charme, qui ferait presque figure de ville à part entière avec sa gare, son centre commerçant et ses avenues résidentielles. Entre les bords de Seine et les coteaux en pente douce, on trouve une succession de sentes, ruelles et avenues s’ornant de villas dignes de Neuilly sur l’autre rive, comme dans la rue Armand Silvestre et les venelles adjacentes, la rue Cantin ou plus spectaculairement avenue Léon Bourgain.

Le parc de Bécon avec son chalet norvégien, sa chapelle orthodoxe et le parc des Couronnes à l’ombre de l’insolite église Saint Maurice agrémentent cet habitat très "bourgeoisie provinciale". 

Tirées au cordeau au départ de la gare, on trouve des rues loties de beaux immeubles en pierre de taille ou en briques émaillées. Plusieurs offrant des éléments de décoration « art déco » telle cette superbe porte d'entrée du 14 avenue Gallieni.

Marceau 

Beaucoup plus discret, le quartier Marceau abrite à la limite de La Garenne Colombe, de magnifiques maisons bourgeoises, comme la Villa Pauline et ses consœurs rue Hoche, ou ces superbes meulières de la villa des Bleuets, des rues Jean Bart et Kilford.

 



L’Hôtel de Ville

Quartier de transition, on y trouve quelques belles demeures égarées parfois au milieu des résidences "high-tech", comme cette maison classée au croisement de la rue Jean-Pierre Timbaud et de celle des saules. Le cimetière communal est une étroite bande de terrain tout en longueur comportant peu de sépultures. Entre la rue du président Krüger et la rue de Colombes, on trouve le tribunal dans un bel hôtel particulier et contre la voie ferrée les bâtiments d’une usine désaffectée avec  le logis de l’entrepreneur savamment tagué.