MONTGERON (septembre 2009)
Au 19e siècle, la commune est appréciée par la bourgeoisie qui va construire de belles résidences sur les coteaux dominant l’Yerres. Ces demeures succèdent aux grandes propriétés religieuses, le Carmel, les Prés qui abritent actuellement l’institut Sainte Thérèse, ainsi qu’à l’immense domaine seigneurial. Le château, édifié pour la princesse de Beauvau, flanqué d’un imposant pigeonnier, fait à présent partie du lycée de Montgeron. La princesse est d’ailleurs enterrée au cimetière communal dans un monument funéraire digne de son rang.
La maison de l’environnement et son parc occupent la partie nord du domaine. L’Yerres borde la commune, longée par une très agréable coulée verte. À ses confins, les bâtiments éclectiques du moulin de Senlis, transformés en maison de campagne en 1900, auraient besoin urgemment d’une restauration. Le cœur du village comprend quelques ruelles pittoresques à l’image de la cour Saint André, cour commune caractéristique de l'architecture traditionnelle de la Brie.
Le carré d’art, maison de la culture, contraste vigoureusement avec le bâti traditionnel alentour. Place de la gare, on découvre une intéressante fontaine en fonte représentant des jeunes femmes.
C'est devant le restaurant du réveil-matin, situé à l'entrée nord-ouest de Montgeron, qu'est donné, le 1er juillet 1903, le départ de la première épreuve de cyclisme sur route qui deviendra le tour de France.
Le 25 mars 1912, dissimulé dans une cabane de cantonnier située au bord de l'ancienne route nationale 5, un groupe de six anarchistes mené par Jules Joseph Bonnot mitraille un véhicule et tue le chauffeur. Ce crime leur permet de perpétrer peu après le premier hold-up commis au moyen d'une automobile.
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