FRANCILIEN-HEUREUX

L’église Saint-Michel, décorée selon la technique du rocaillage, domine les quelques rues à l’origine du village implanté en retrait de la rivière qui serpente dans l’agréable parc de Lormoy.

On y croise notamment la maison du cordonnier, surtout remarquable par son architecture,  et l’hôtel de ville qui ouvre sur le parc Jean Vilar.

À proximité de la gare, s’élèvent quelques maisons élégantes ainsi que l’école Jules Ferry, bâtiment monumental qui se distingue par son ornement de faïences vernissées. En descendant vers l’Orge, on peut observer le petit château à l'emplacement de l'ancien château seigneurial qui dominait la vallée.

La période contemporaine voit d’abord  la construction des maisons Thelu dans l'allée des Prunus à l’architecture très avant-gardiste illustrant un concept particulier : l'ouverture sur la vie communautaire avec de larges baies vitrées sans rideaux.

Dans le même esprit, en 1966, le secrétariat d'État au logement patronne l'exposition de Villagexpo. 21 constructeurs sont sollicités pour réaliser une dizaine de pavillons sans clôture, avec des matériaux préfabriqués permettant un coût moindre et une construction rapide. Le nombre des constructeurs explique l'éclectisme de ce quartier.

Malheureusement la suite sera moins glorieuse. Le Bois des Roches, ancien lieu de chasse à courre, est loti de manière anarchique au début des années 1960. De nombreux autres programmes sociaux ou « dits » résidentiels fleuriront par la suite, annexant, en l’appauvrissant, la majeure partie du territoire communal.