FRANCILIEN-HEUREUX

Léo Lagrange 

Quartier tranquille, presque champêtre, avec ses pavillons, ses discrets jardinets où l’on entend même des coqs chanter ! A la limite de Vitry, le square Émile Zola, perché sur sa butte escarpée, se prolonge par la sente Emile Zola qui longe un lambeau de bois sauvage transformé petit à petit en décharge. Au croisement des rues Sacco et Vanzetti et René Thibert, adorable maisonnette à la façade jaune jonquille, parfait reflet de l’habitat alentour. 159 avenue de Paris, une jolie maison art déco abrite l’école de danse. Dans le jardin contigu, la mire de Cassini, premier repère du méridien sud de Paris domine la pente face à la capitale.

Le Centre 

Au croisement de l’avenue de Paris et de l’avenue Paul Vaillant-Couturier, une superbe villa "modern style" s’est nichée au-dessus d’une pharmacie. L’église Saint Cyr et Sainte Justine avec son clocher villageois accolé à la mairie, protège les dernières maisons rurales de Villejuif. Sur la nationale 7, proche du métro Louis Aragon, une curieuse chapelle, inconnue sur les plans, offre de jolies fresques murales en cours de réalisation.

Le Plateau 

Sillonné de rues calmes parfois en impasse, reliées entre elles par des chemins rustiques, c’est le paradis des jardins maraîchers et des vergers, à l’image de l’adorable parcelle de la sente Courbet. Rues Carlier et Fabulet une quinzaine de maisons individuelles de briques rouges sont toutes bâties sur le même modèle, exemple type des architectes hygiénistes des années 50.

Les Hautes Bruyères 

Le parc des Hautes Bruyères ceinture la redoute du même nom qui domine l’A6 et la dépression de la Bièvre. Il offre un vaste horizon, des coins sauvages et même de charmants jardins ouvriers. Tout proche, l’hôpital Gustave Roussy et les curieux châteaux d’eau du réservoir de Villejuif surplombe toute la banlieue sud.

L’Epi d’Or 

Proche de L’Haÿ les Roses, il fallait quand même trouver quelques ensembles HLM, c’est fait à la cité des Lozaits et à celle de Jacques Duclos avec l’habituel décor de barres criblées de paraboles. Ce n’est pas le lycée Karl Marx, construit par Lurçat, adepte du Bauhaus, qui rachètera le quartier.