FRANCILIEN-HEUREUX

FRANCILIEN-HEUREUX

ARCUEIL (janvier 2006)

Laplace       

Les belles maisons de gendarme du fort de Montrouge semblent veiller sur le terre-plein gazonné de l’aqueduc de la Vanne et quelques jardinets ouvriers désuets. Au 51 avenue Laplacecette magnifique maison aux balcons et encorbellements sculptés a vu s’éteindre François Vincent Raspail. Tout autour, nombre d’allées et de rues tranquilles abritent les discrets pavillons traditionnels des banlieues cossues.

  DSCN0121.jpg

 

Henry Barbusse - Joliot Curie 

        

Au milieu de quelques allées tranquilles, la saignée de la Bièvre, surplombée par l’autoroute, donne par instants une impression de zone avec quelques terrains inoccupés envahis par l’herbe folle, et des maisons déclassées. On retrouve la cité du Chaperon Vert que l’on avait quittée à Gentilly. Elle est toujours aussi sinistre et s'étend cette fois des deux côtés de l’A6. À part cette verrue, rien à noter de spécial.

 

  

Jules Ferry 

Un chemin quelconque part de la N20 pour aboutir à une prise d’eau ouvrant sur le magnifique aqueduc des eaux de la Vanne qui traverse d’une envolée majestueuse le val de Bièvre. Il domine la cité et les plus belles vues qu’il réserve sont en haut de la rue de la Gare, en fond de décor de la rue Cauchy et dans le prolongement de la rue de la Citadelle ou encore depuis le belvédère de la cité-jardin.

 

DSCN0124.jpg

 


DSCN0128.jpg
     

 

Le paisible parc Paul Vaillant Couturier, entouré de quelques belles maisons, surplombe le Val et l’aqueduc en toile de fond. Enchâssé dans des ensembles neufs sans âme, le vieil Arcueil tente de résister avec sa rustique église Saint Denis à laquelle est resté accolé un presbytère occupé par un café. La place rurale bute sur un bel hôtel classique et un peu en contrebas, un manoir à tourelles essaie de subsister au milieu des laideurs immobilières des années 80.

 

DSCN0126.jpg

 

  

DSCN0125.JPG

  

 

Jean Macé 

L’îlot coincé entre Villejuif et les bretelles encombrantes de l’A6 cache encore quelques sentes et ruelles en impasse où merles et mésanges nichent dans les jardinets de paisibles pavillons, à défaut dans les terrains en friche attenants. À l’opposé, le coteau Est du quartier est occupé par une cité jardin, curieux mélange de petites maisons ouvrières jumelles, de préfabriqués avec jardinets comme il en pousse dans les villes nouvelles et de barres de briques rouges, chacun bien ancré sur son territoire.

 



20/03/2020
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 104 autres membres