BENNECOURT (juillet 2015)
En bordure d’un bras de Seine, sur la rive droite du fleuve, le village englobe la Grande Île ainsi qu’une partie de l'île de la Flotte et compte deux hameaux.
À Gloton, quelques plaisantes demeures et leurs coquets jardins contemplent le fleuve. Le lieu-dit connut son heure de gloire, lorsqu’à la fin du XIXe siècle, Monet, Cézanne et Daubigny, peignant sur le sujet, y fréquentèrent une auberge. Émile Zola, chef de l'école naturaliste, y posséda un pied à terre, et s'inspira de la réalité sociale et des paysages de la région.
À Tripleval, débutent les célèbres coteaux de craie exposés au sud abritant des maisons troglodytes et plus surprenant une chapelle.
Le bourg, aux rues étroites bordées de maisons rustiques, fut longtemps rattaché à La Roche-Guyon, dont la seigneurie s'étendait dès le XIIIe siècle sur les deux rives de la Seine de Bonnières à Vétheuil.
Les vitraux de l’église Saint Ouen relatent l'exode des Belges durant la Première Guerre mondiale. Employés dans l’usine sidérurgique Siret à Bonnières, ils forment alors une communauté indépendante possédant sa propre paroisse.
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