ENGHIEN LES BAINS (septembre 2009)
La ville s’est développée tout au long du XIXe siècle selon un modèle atypique. Le joyau en reste indéniablement le lac, accessible depuis la jetée promenade avec sa balustrade en fer forgé qui aboutit au casino contemporain.
En flânant autour du plan d’eau et dans les rues de la commune, on découvre un patrimoine original, hérité de l’architecture d’une station thermale typique de la Belle Époque. De nombreux édifices publics et maisons particulières en perpétuent le charme : châteaux néogothiques, chalets, chaumières, villas néoclassiques avec leurs toitures à la Mansart, villas Art Nouveau, immeubles Second Empire, meulière pleine de charme.
Certaines propriétés sont encore plus remarquables, telles le palais Condé, immeuble étonnant avec ses balcons démesurés, la villa du lac avec son jardin en pente douce vers le plan d’eau, ou bien la villa mon rêve d’inspiration byzantine et baroque.
Le château d’Enghien et le château Léon, demeures néo-classiques, sont actuellement intégrés dans le lycée de la ville. Enghien a vu naître la plus célèbre de ses administrées, Jeanne Marie Bourgeois dit Mistinguett, le 3 avril 1875 au 5 rue Gaston Israël. Une plaque figure sur sa modeste maison natale à proximité immédiate de la gare et un insignifiant trompe-l’œil orne un pignon en face. Elle est enterrée dans le caveau familial du cimetière nord de la ville.
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