FRANCILIEN-HEUREUX

La Tour – Braque 

Que dire pour atténuer cette déshérence, cette impression de zone de non-vie, univers cauchemardesque de cités, de barres hérissées de paraboles, jonchées de tristesse. Sous prétexte qu’il fallait loger dans l’urgence, était-il nécessaire de construire n’importe quoi, n’importe comment ? Saint Lucien, aimable église de village, et à peu de distance un beau calvaire essaye de survivre au bord de la nationale 186.

De la même manière l’écomusée des cultures légumières, quasi à l’abandon, vivote dans un îlot urbain complètement décrépi. La tristement célèbre cité des 4000 est un des plus beaux exemples de ce qu’il ne faut surtout plus jamais construire ! 

Crèvecœur

Le coin n'est guère plus reluisant que les précédents, avec cependant beaucoup moins de barres, remplacées ici par des immeubles vétustes et une foule de hangars et d’entrepôts. De manière incongrue dans ce paysage, on trouve, ce faisant, quasiment face à face au croisement du boulevard pasteur et de la rue de la gare, un superbe immeuble art-déco parfaitement rénové et une maison isolée de même style mais abîmée.

Les Quatre Routes 

Dans ce quartier pavillonnaire donc agréable, l’église Saint Yves, proche du carrefour des quatre routes est un édifice de briques rouges qui abrite une jolie descente de croix sous des vitraux colorés.  Au 150 de l’avenue Paul Vaillant Couturier, présence d’un curieux autel indien, très coloré, ornant le porche d’un immeuble.

En marge de la commune, le parc départemental de La Courneuve, magnifique et immense havre de verdure, offre aux flâneurs, son lac supérieur, son belvédère, ses pelouses, ses bois de conifères, véritable paradis au milieu d’un univers de béton.