FRANCILIEN-HEUREUX

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LES ESSARTS LE ROI (novembre 2016)

À la fin du Xe siècle, Robert le Pieux confie le patronage de l'église Saint Corneille et Saint Cyprien à l'abbaye de Saint-Magloire, qui le conservera jusqu'à la Révolution. Jusqu'au XIXe siècle, les plateaux des Essarts et des Layes sont occupés par de nombreuses fermes, dont il reste la Tasse, la Massicoterie et la ferme de Montmort. La route royale de Paris à Chartres traverse Les Essarts. Le village est naturellement un lieu d'étapes où se développent plusieurs auberges, ruinées au XIXe siècle par le développement du chemin de fer. L'une des dernières, avant d'entrer dans la forêt pour les voyageurs venant de Paris, se nommait « à la grâce de Dieu », allusion aux dangers que présentait la traversée des bois.

 
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La commune actuelle réunit, depuis 1815, les territoires de la paroisse des Essarts, et celle des Layes qui a conservé la chapelle Notre Dame.

 

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En 1755, Louis XV commande la construction du château de Saint-Hubert pour se rapprocher des lieux de chasse en Yvelines, ainsi que l'aménagement d'un village entre la route Royale et la route de l'Artoire. Si du château il ne reste que la buanderie, une niche abritant Saint Hubert est toujours visible à un carrefour, et l’écart est aujourd’hui gardé par un ours gazonné !

 

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En revenant vers le bourg, on devine, dominant un étang, un autre édifice, le château de l’Artoire.

 

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18/05/2020
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