FRANCILIEN-HEUREUX

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MEAUX (décembre 2011)

Un antique méandre de la Marne, le Brasset, que le canal de l’Ourcq épouse fidèlement, a créé une grande cuvette creusée dans le plateau briard où s’est inséré le territoire de Meaux. Cité de la peuplade des Meldes, elle occupait la croisée stratégique de deux voies romaines reliant Chalon à Lutèce et Boulogne à Troyes. La Marne traverse la ville, coupée par le canal de Cornillon, fossé défensif, et rejointe par le canal de Chalifert raccourcissant de 16 km la navigation fluviale jusqu’à Paris.

 

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Deux quartiers distincts s’étendaient à l’origine de part et d’autre de la rivière, reliés par le vieux pont du marché.

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Au nord, la vieille ville, ceinte de remparts et de tour défensives à l’image de la tour des arbalétriers, dévoile ses rues pittoresques bordées d’hôtels particuliers. La cathédrale Saint Etienne, construite entre le 12e et le 16e siècle, veille, sur le palais épiscopal actuel musée Bossuet, le chapitre avec ses quatre tourelles en encorbellement, son majestueux escalier extérieur et le jardin de l’évêché. Au sud, le quartier du Marché, voit le jour avec les foires de Champagne, qui se déroulaient sur sa place triangulaire et son parcellaire médiéval.

 

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Durant la première guerre mondiale, Meaux fut le théâtre des deux batailles de la Marne, moments décisifs du conflit. Le 25 août 1914, après s’être avancées en Alsace et en Moselle, les armées françaises seront contraintes au repli vers la Seine. Alors que les Allemands arrivent à hauteur de Meaux, dix jours plus tard, ils sont repoussés par l'offensive alliée, du 9 au 15 septembre 1914. Quatre ans plus tard, le 19 juillet 1918, à hauteur de Château-Thierry, la Marne sera de nouveau le théâtre d’affrontements : L’arrivée des soldats américains permettra de repousser les Allemands. Près d’un siècle plus tard, le projet d’un musée de la grande guerre est rendu possible par l’acquisition en 2005 de la collection privée de Monsieur Verney,  spécialiste reconnu de cette période. Le musée est implanté au pied de La liberté éplorée, statue colossale de 21 mètres, offerte par les États-Unis en 1932, en mémoire des soldats tombés lors des batailles de la Marne. Le bâtiment de 7000 m² offre un point de vue panoramique sur l’agglomération, depuis son toit terrasse.

 

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Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, Meaux s’est doté d’un parc considérable de logements sociaux, dans les quartiers de Beauval et de la Pierre Collinet, réalisés entre 1959 et 1965, dans le cadre du programme d'aménagement de la région parisienne dit des "3M" (Meaux, Melun et Montereau). Barres et tours  ont été depuis partiellement démolies. La plaine boisée de Saint Faron, traversée par une coulée verte, et le ruban du canal de l’Ourcq ainsi que les jardins du Pâtis, magnifique espace vert constitué de plans d’eau, de roselières et de sous bois bordant la Marne, apportent aujourd’hui une plaisante touche de verdure à l’agglomération meldoise.

 

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08/04/2020
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