MONTMAGNY (mai 2009)
La commune est majoritairement constituée d’espaces non bâtis à l’image de la Butte Pinson. Elle s’avère être un abri pour les gens du voyage et une faune disparate disséminés entre les bicoques effondrées au milieu de la végétation ceignant la redoute. Le bois de Richebourg en contrebas abrite un centre équestre, l’ébauche d’un parc régional et une quantité phénoménale de jardins familiaux de part et d’autre de la vallée du ru des Haras.
En ce qui concerne la zone urbaine, le vieux village de Seine et Oise est devenu une banlieue dortoir tristounette. Le pauvre Maurice Utrillo serait sans doute stupéfait de constater que l'église Saint Thomas, qu’il immortalisa à plusieurs reprises, est maintenant coincée contre des barres d’immeubles sociaux.
Seul vestige du temps jadis, la place du Québec restaurée comprend l’ancien presbytère, la bibliothèque et à l’ombre du parc Salvador Allende, un centre d’art plastique qui investit progressivement les anciens bâtiments du séminaire Notre Dame de Lourdes : c’est bien maigre...
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