FRANCILIEN-HEUREUX

Pomponne, étiré le long de la Marne, présente une gamme de paysages urbains bien tranchés.

On aborde la commune par l’insolite corps de ferme ruiné de la Renaissance. Puis, au milieu des bois, on croise le lotissement de la Pomponnette créé vers 1860. Il ne reste plus de trace des propriétés d’origine, pas plus que de la cité des Bosquets, seconde cité de transit édifiée dans l’urgence en 1954 par l’abbé Pierre.

En remontant vers Villevaudé, le château de Chaalis passe inaperçu totalement invisible au milieu de ses bois. Le cœur du village est occupé par l'ancien château dont les pièces d’eau et les jardins à la française sont réservés à la compagnie de CRS 4. La pittoresque église Saint Pierre et quelques antiques maisons de commerces aux réclames quasi effacées, complètent ce décor.

Plus à l’est, on découvre la pimpante mairie école réalisée grâce aux libéralités du châtelain de l'époque. Au milieu du cimetière, on remarque une haute croix monolithe avec l'agneau pascal.

Sur les hauteurs, quelques villas de rêve, douces folies du début du 20e siècle, observent en contrebas le quartier de la gare, extrémité orientale de la commune. Gare que se partagent Pomponne, Thorigny et Lagny et qui fut le théâtre d’une catastrophe ferroviaire au soir du 23 décembre 1933. Le Paris - Nancy et le Paris - Strasbourg entrèrent en collision, faisant près de 220 morts.