ATHIS MONS (février 2010)
La commune est née de la fusion en août 1817 d’Athis, arrimé au coteau dominant l’Orge et de Mons sur le coteau voisin au contact de la Seine.
En abordant la ville par la nationale 7, on traverse immanquablement le plateau, immense territoire pavillonnaire d’une lugubre monotonie à l’exception de la Cité de l’Air : 300 pavillons construits au milieu d’espaces aérés et sans clôture leur conférant un petit air de lotissement anglo-saxon. Il englobe une partie des pistes d’Orly et, attenant à l’aéroport, le curieux musée Delta.
Le coteau est le noyau d’origine des deux villages où se regroupe à Athis, le clocher roman de Saint Denis, le château d’Avaucourt, siège de la mairie avec en contrebas dans son parc un amusant kiosque scénarisé, l’austère château d’Athis, actuellement école Saint Charles et le château d’Ozonville, qui abrite une maison de retraite.
A Mons, on peut voir les vestiges de la ferme médiévale, une grange et un colombier, et rue de la montagne de Mons, le lavoir communal, habilement restauré.
La rue de la vieille montagne, antique chemin pavé permet de rallier le bourg au Val et d’ainsi rejoindre le cours de l’Orge. La rivière longe la friche sauvage du coteau des vignes avant de confluer en Seine au milieu d’une haie d’honneur d’immeubles sociaux.
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