BONNIÈRES SUR SEINE (mars 2015)
Un village existe le long de la Seine, au temps de la domination romaine. Les invasions normandes obligent les habitants à chercher refuge à deux kilomètres du fleuve, dans les ouvrages fortifiés du Mesnil-Renard, où actuellement un manoir domine un immense panorama sur la vallée, courant de La Roche Guyon à Vernon.
La paix revenue, le bourg s’installe définitivement au XVIIIe siècle en bordure du fleuve, ce qui entraîne la nécessité d’ériger l’église Notre Dame de la Nativité. Dans le jardin public qui lui fait face, la municipalité a remonté en 1975 trois arcades, vestiges du château de Beuron, dont les ruines se trouvent sur la commune voisine de Perdreauville. Non loin de là, on peut voir le campanile et l’élégante façade de l’hôtel de ville.
Enclavée géographiquement, l'agglomération mène une vie relativement indépendante grâce à ses vignes, ses cultures céréalières et ses manufactures. Nommée chef-lieu de canton en 1792, elle connaît un grand essor industriel au XIXe siècle, en devenant un pôle attractif sur les voies qui mènent en Normandie, grâce à sa zone industrielle portuaire qui regroupe : la raffinerie de pétrole de Jules Micheaux (dont Zola s'inspira dans son roman l'Œuvre), l'usine métallurgique Saint Éloi de l'industriel belge Louis Piret et l'usine Singer, célèbre marque de machines à coudre d’origine américaine. Ces activités ont quasi disparu aujourd'hui.
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