FRANCILIEN-HEUREUX

Paul Vaillant Couturier 

Complètement isolé du reste de la ville par le faisceau des voies ferrées de Paris Nord, c’est principalement un quartier de pavillons avec, à l’extrême sud, quelques cités : Casanova, La Voie verte, les Arpents, qui confluent d’un bel ensemble vers une mosquée. La ferme du Petit Groslay, avenue Paul Vaillant-Couturier, tente de rappeler aux promeneurs le passé agricole pas si lointain de la plaine de France.

Les Musiciens 

La ZAC Pierre Sémard au débouché du RER est incontestablement une réussite. Pour une fois un architecte a conçu une cité d’une manière originale. Il s’agit du plus grand ensemble de bâtiments en mélèze existant en France, structuré en pyramides et labyrinthes aux antipodes du cubisme habituel. L’Hôtel de Ville, phare urbain sans attrait, s’ouvre sur le mail Gabriel Péri, parcours paysager et aquatique, malheureusement à sec lors de mon passage. 

Le Coudray 

Le château d’eau de la place de libération est devenu une œuvre d’art à part entière, précédé d’une flèche monumentale fichée au sol symbolisant la fin de la guerre. En retrait, derrière le Forum, le lycée Mozart a beau être signé Chemetov, il ressemble quand même à un hangar avec quelques hublots.

Le Tilleul 

Tout au Nord, coincé entre l’A1 et la zone industrielle, un agglomérat de cités exsangues vit quasiment en autarcie et ce n’est pas le tristounet parc Jacques Duclos flanqué de l’anecdotique ferme Notre Dame, qui vont franchement égayer ces lieux lugubres. Près du cimetière, quelques jardins familiaux plutôt rustiques, contemplent les façades en verre dépoli des bureaux de Parinord.