PLAISIR (novembre 2011)
Blotti au creux d’une cuvette, à la jonction des ruisseaux du Maldroit et de Sainte Apolline, protégé par des hauteurs boisés, le village fut érigé en paroisse au 13e siècle autour de l’église Saint Pierre. Le prieuré, rasé en 1894, sera remplacé par la maison bourgeoise qui abrite l’hôtel de Ville depuis 1971.
Le territoire se répartit entre sept hameaux séparés par le bois de la Cranne, le parc du château de Plaisir, construction caractéristique du XVIIe siècle, et la forêt de Sainte Apolline.
Au sud, sur le plateau traversé par la RN 12, on trouve : la Mare aux Saules, Sainte Apolline, les Gâtines, le Buisson et la Chaîne. Sur le plateau inférieur, s’est installé le village, entouré de la Brétechelle, de l'Aqueduc de l'Avre, des Ébisoires, des Petits Prés et de l'écart de la Boissière. En 1862, l’arrivée du chemin de fer et l’installation d’un dépôt de mendicité, qui deviendra un asile départemental, vont définitivement transformer le tissu socio-économique. Plaisir bascule du monde rural au milieu urbain, au début des années 70, en intégrant la ville nouvelle de Saint Quentin en Yvelines. Elle la quittera en 1983 en cédant la Clef de Saint Pierre à Élancourt et à Trappes. La commune a conservé de vastes champs sur un quart de son territoire, et trois exploitations : la ferme du Buisson aux élégants bâtiments, celle de la Boissière face aux champs, et la ferme des Ébisoires abritant artisans et commerces.
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